J' traine avec personne que tu connais bienvenue dans la vraie vie Zero demande d'amis y que tes droits qu'on te notifie En fait ils s'amenuisent et les nuisants sont plus nombreux Comme les billets chez les banquiers des constructeurs de barreaux d'aciers Assis avec pleins d'autres au fond d'une fourgonnette blindee Hematome au visage, interdit de manifester Esprits sterilises parce que terrorises Permis de travailler pas de theoriser Toute la semaine une masse humaine s'entasse souplement Dans les veines et les arteres de beton brutes A grands coups de baton la lutte est matee mathematiquement D'une race de rates cependant, donc traque systematiquement Ne pas craquer theoriquement Dans la pratique devie, jamais tres loin d'un delit Relis quelques recits, ou rester libre est un defi Au fait c'est mort aussi pour toutes ces filles, ainsi passaient les nuits Poussant l'ennui jusqu'au bord du suicide, les regarder tomber Les uns apres les autres, et si le sol est plein de sang C'est qu'en cas de depression il pleut toujours des perdants Certains s'abritent, evitent lachement les coups durs les coups d'mous, On leur laissera ouvrir la bouche quand ils seront a genoux
Quand j'entends les sirenes C'est la fin du poeme Chacun cherche un systeme Pour echapper a sa peine
Quand j'entends les sirenes Que se laisse aller la haine Courront a perdre haleine Pour echapper a nos peines
Quand j'entends les sirenes C'est la fin du poeme Chacun cherche un systeme Pour echapper a sa peine
Quand j'entends les sirenes Nos coeurs sont a la traine Courront a perdre haleine Pour echapper a nos peines
Je sais pas trop ce qu'tu voulais etre mais tu t'es surtout fait avoir A trop vouloir devenir premier on finit dernier des connards Mais comme l'histoire ne retient jamais le nom de ceux qui servent Il faudra tenter d'etre en haut pour n'pas avoir les yeux qui cernent Un teint si terne qu'il se confond avec le bitume le plafond D'un bureau d'une usine au fond de nous tout est devenu tout est si gris Asahi de toute part, assailli de toute part Par mes peurs un rempart de bouteilles en verre vide Chateau fort de fortune cache dans une foret sordide Je sais pas si je vivrai tres vieux mais ma fin sera aride, avide Le pouvoir se partage a coup d'couteaux dans l'bide A defaut de s'elever on a des remontes acides Populaire mais misanthrope dans le metro je voudrais mon propre wagon Payer le chauffeur pour trouver la bonne direction Quand la science-fiction devient science tout court, on devient sourd Devant une gamine en talon dont les grands yeux crient au secour L'amour, ca veut dire passe, ce que tout l'monde fait car on s'en tape Si son mac confond son cul avec petit sac de frappe Une pute de plus a dix mille yens, avec une jolie tete de chienne Chacun cherche la telecommande pour pouvoir changer ses chaines
Quand j'entends les sirenes C'est la fin du poeme Chacun cherche un systeme Pour echapper a sa peine
Quand j'entends les sirenes Que se laisse aller la haine Courront a perdre haleine Pour echapper a nos peines
Quand j'entends les sirenes C'est la fin du poeme Chacun cherche un systeme Pour echapper a sa peine
Quand j'entends les sirenes Nos coeurs sont a la traine Courront a perdre haleine Pour echapper a nos peines